Comme le Mont Egmont est inaccessisble pour nous (10 heures min de grimpe !), nous décidons
de tenter une montée sur la montagne voisine (a gauche sur la photo), le Fanthams Peak.
Seulement, cette photo a été prise hier et aujourd'hui le temps n'est plus du tout
le même et nous commencons notre montée dans les nuages sans voir aucun sommet.
Et nous montons, nous montons.
Pendant des heures, sans voir le sommet et sur des chemins qui se transforment en escaliers !
Et quand nous avons atteint la dernière marche, Ænora s'est effrondrée (c'est pour rire).
Nous avons profité de cet arrêt pour déjeuner car nous avons constaté entre deux éclaircies,
qu'ensuite il s'agissait de grimper dans des éboulis, sans véritable chemin tracé.
Nous avons repris notre progression jusqu'au moment ou nous nous sommes rendu
compte que dans les éboulis la descente allait être un enfer pour mes genoux.
De plus, Ænora en avait plus que marre et Jacques aussi était bien fatigué.
Mais Coco était en forme et il n'a pas voulu abandonner l'ascension,
espérant pouvoir passer au dessus des nuages.
C'est avec moult conseils et un appareil photo que nous l'avons laisser filer.
Et il ne fut pas déçu (et nous non plus à son retour).
Car si de notre côté dans sommes restés dans les nuages, lui a
enfin vu le soleil en arrivant au sommet de Fanthams Peak.
Le sommet du Taranaki.
Pendant ce temps, nous redescendions en prenant notre temps et des photos
En repassant dans cette forêt nous avons bien cru que des
elfes, des nains ou des hobbits allaient venir à notre rencontre.
Malheureusement nous n'avons pas eu cette chance !
Nous étions vraiment fatigués et Jacques devait encore reprendre le volant car nous devions
dormir à Whanganui le soir même. Finalement, Coco aura monté un dénivellé de 1000 m !